LE CHANTIER DIT " DES ANCIENS ATELIERS MUNICIPAUX " EST-IL REALISABLE ?
Une enquête et analyses de Michel Baqué et Aldo Creveli. Crédit photos : Blog Littoral Presse
Où en est cette affaire se demandent les villeneuvois ? Après avoir étudié ce dossier, il y aurait peut-être de nombreux moyens qui permettraient de procéder à l'annulation du projet de l'ancienne municipalité, pour un terrain sur lequel se trouve encore des bâtiments publics municipaux en très bon état.
Une possible annulation au vu des règles concernant la rétention des eaux pluviales, le classement du Scot pour les espaces proches de rivages, car indéniablement, le projet comporte des risques de subversion marine, en tenant compte également de l'implantation gênante d'un des bâtiments.
Ce que l'on sait, c'est que FDI Promotion a déposé une demande de permis de construire le 20 décembre 2019 pour 78 logements, plus 10 villas sur les 5400 m² d'un terrain communal situé sur l'impasse des Sycomores. Pour ce projet FDI avait l'intention de démolir un lot de locaux communaux en excellent état puisque leur construction ne date que de 2006,...... et qu'ils sont encore sous le coup d'un emprunt en cours !
Comme de nombreux projets de la municipalité Ségura qui n'ont guère enchanté les villeneuvois, ce serait une nouvelle fois le premier adjoint qui aurait signé l'arrêté du permis de construire le 26 mai 2020.... en période de fin d'élections municipales et de Covid 19.
La première question que l'on peut se poser pourrait être « Le premier adjoint était-il en possession d'une délégation de signature du maire ? ». Nous n'en savons rien, mais déjà sans cela, le permis deviendrait caduc, puisque signé par une autorité incompétente. D'autre part si la parcelle sur laquelle est prévue la construction constituait une dépendance du domaine public de la commune ?.... Et il semblerait que cette parcelle n'aurait pas fait l'objet d'une délibération de déclassement ! Un simple constat, il y a quelques semaines les locaux abritaient encore du matériel et des véhicules communaux, et cette occupation permet de reconnaître que cette parcelle, normalement, appartenait toujours au domaine public, et que de ce fait, reste inaliénable et imprescriptible
À noter tout de même, que le seul accès au terrain prévu se faisait par l'impasse des Sycomores...... et qui pourrait avoir pour effet une gêne et un sentiment d'insécurité publique.
Il semblerait que divers recours auraient été déposés à l'encontre de ce projet..... reste à la nouvelle municipalité de faire valoir ses droits.