MARCEL PUECHEGUD, " L'AMI DES JARDINS " NOUS A QUITTE

23 mai 2016

Article Michel Baqué, photo archives du blog.

Marcel Puechegud, alors trésorier de l'association des "Jardins de la Planche "

Marcel était l'ami de tous aux jardins de la planche. Titulaire d'une parcelle depuis la création du concept par la municipalité, il s'était même investi dans le bénévolat des jardins partagés, dont il deviendra à l'unanimité le trésorier, aux côtés du président Jeannot Calatayud, et la secrétaire Mireille Clesse, formant un trio de gens compétents et à l'écoute de tous.

Marcel Puechegud était un " Monsieur ". Ancien cadre commercial spécialisé dans le gros matériel d'imprimerie, toute sa vie il fit partager ses connaissances à ses collaborateurs, que ce soit à Paris, Tours, Lyon, et plus proche de nous Nîmes, où il était chef de fabrication de presses géantes et autres matériels destinés à l'imprimerie industrielle. Il mit également en place la conception d'affiches géantes destinées à la publicité. À Tours, ce fut une période de création d'ouvrages religieux. De nombreux voyages en Italie et en Allemagne mirent en évidence ses connaissances techniques pour la fabrication de nouvelles et modernes machines à imprimer.

Il posa un jour ses bagages dans le sud de la France pour se retrouver terminer sa carrière à Villeneuve, non pas pour une retraite sereine et paresseuse, puisque notre homme va oeuvrer de longues années en tant que conseiller prud'homal, assurant la défense du personnel que ce soit technico-commercial ou VRP.

Au jardin, il était l'ami et le conseiller de tous le sourire aux lèvres avec souvent une bonne histoire pour dérider ses amis. Fatigué il céda sa place de trésorier, puis au fil du temps espaça sa présence sur sa parcelle, qu'un ami continuait à maintenir en culture. Puis comme tout un chacun, le poids des ans et les inévitables périodes de soins le firent disparaître des jardins où chacun espérait le voir peut-être revenir, mais la vie en a voulu autrement, notre grand ami Marcel est parti pour toujours, regretté par tous, mais dont le souvenir est toujours présent dans l'allée centrale de « La Planche ».